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IBN BATTOUTA…
LE VOYAGE CONTINUE SEPT SIECLES APRES

A l'occasion du 700ème anniversaire de la naissance du grand voyageur universel (24 février 1304), des enfants, de 5 à 12 ans, accompagnent Ibn Battouta, Al Boughaz et Christine Keyeux, plasticienne française, d'origine tangéroise, dans de nouvelle aventures pour continuer ce voyage vers la connaissance de l'autre et transmetre un mesage de paix entre les hommes.

- Juin- Juillet 2003 : 240 enfants de Tanger, sous la conduite de Christine Keyeux et d'encadreurs tangérois, créent une première fresque constituée de 14 panneaux. Elle est exposée au Musée d'Art Contemporain de Tanger : "Si Tanger m'était conté … la fabuleuse histoire d'Ibn Battouta".


- Septembre-Octobre 2004 : la fresque de Tanger accompagnée de quelques enfants tangérois va rejoindre une deuxième fresque montée par les enfants de l'école "Le chemin des enfants" de Chaumont, Brabant Wallon, Belgique : "Sur les traces d'Ibn Battouta de Tanger à Chaumont".
Les deux fresques sont exposées au Centre Culturel Perez à Chaumont-Gistoux dans le cadre d'un parcours d'artistes, Vagabond'Art. En deux week-ends, l'exposition reçoit plus de 10.000 visiteurs.


- Novembre 2005 : une troisième fresque s'élabore avec des enfants issus de l'émigration, en majorité maghrébine, de la commune de St. Josse (Bruxelles) : " Ibn Battouta… c'est toi "
Les trois fresques sont exposées au Centre Culturel Arabe Wallonie- Bruxelles.
Une conférence sur la grande Rihla a été donnée par l'écrivain tangérois Lotfi Akalay.
Elles seront présentées ensuite à l'ISB , International School of Brussel où elles s'inscriront dans un programme "Les Grands Explorateurs" et enfin à la Galerie Juvénal à Huy dans une exposition intitulée "Le monde est à tout le monde".


- Août 2006 : les trois fresques reviennent à Tanger pour être exposées, du 22 août au 22 Septembre, au Musée de la Casbah et à la Galerie Volubilis, place du Tabor : "Tanger… le retour d'Ibn Battouta".


- 2007 : le voyage doit continuer. Vers quelle destination ? Granada, Tokyo… Qui sait ? Les enfants comme Ibn Battouta sont imprévisibles.

Christine Keyeux animera un atelier de filage du papier à l'hôtel Continental, Borj Es Salam, rue Dar Baroud.


« Ibn Battouta, c'est toi ! » - Expo

du 2 au 16 décembre 2005

Fascinée par la figure d'Ibn Battouta, la plasticienne Christine Keyeux, élevée à Tanger, réunit en juin 2003, avec l'aide de l'association Al-Boughaz, 240 enfants de la ville et de la médina de Tanger et leur fait réaliser une fresque en papier de 42 mètres où les pérégrinations de cet infatigable bourlingueur seront relatées en long et en large.

L'année suivante, profitant du parcours d'artistes " Vagabond'art ", elle invite les élèves de l'école de Chaumont à prendre la relève en s'inspirant d'une rencontre fictive entre Ibn Battouta et Geneviève de Brabant et de la découverte par le voyageur des paysages brabançons. La centaine d'enfants impliqués - auxquels s'étaient mêlés quatre petits tangérois venus partager leur propre expérience - réaliseront une fresque en dix tableaux devant laquelle défileront pas moins de 10 000 personnes…


Cette année, l'aventure se poursuit au Centre Culturel Arabe Wallonie-Bruxelles: le week-end des 19 et 20 novembre, des dizaines d'enfants issus de l'immigration marocaine et arabe, encadrés par Christine Keyeux et Rachid Taferssiti, Président de l'association Al-Boughaz, créeront une fresque à leur image. Le thème proposé - " Ibn Battouta, c'est toi !" - les amènera à revisiter à leur façon, par leur vécu, les péripéties de ce personnage qui n'a pas fini de faire rêver.

Du 2 au 16 décembre, leurs travaux ainsi que les fresques de Tanger et de Chaumont seront exposés dans les nouveaux locaux du CCA, à l'angle des rues de l'Alliance et Scailquin à 1210 Bruxelles

Entrée libre.


« Ibn Battouta, prince des voyageurs » - Conférence par Lotfi Akalay

Vendredi 2 décembre 2005, 20h30

Mohamed Ibn Battouta, Marocain né à Tanger en 1304, fut surnommé tour à tour le «voyageur de l’islam», le «prince des voyageurs», le «géographe malgré lui», le «voyageur des Arabes» et «the traveller par excellence». Il a parcouru 120 000 km en près de 3 décennies, de 1325 à 1353, visitant dans sa totalité «Dar el Islam», le monde musulman, de l’Afrique du Nord à la Péninsule arabique où il fit quatre fois le pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, en passant par l’Egypte, l’Afrique de l’Est, la Syrie, l’Irak et la Perse. Après avoir navigué dans l’océan Indien et le golfe Persique, il visite l’Asie mineure, la Russie méridionale et l’Asie Centrale. Après le royaume indien de Dihli, il se rend en Chine en passant par Ceylan, les îles Maldives et l’Indonésie. De retour au Maroc, il fait une excursion en Andalousie avant de séjourner deux années en Afrique Noire. A Fès en 1356, il raconte au sultan Abou Inan les curiosités et les merveilles de son périple, puis dicte à Ibn Jouzay, le secrétaire grenadin du souverain, le récit complet de ses voyages.

C’est la traduction française faite à Paris en 1858 à partir des manuscrits gardés à la Bibliothèque Nationale, suivie un siècle plus tard par la version anglaise de Cambridge, qui mirent fin à cinq siècles d’un silence que rien a priori ne pouvait justifier. L'écrivain tangérois Lotfi Akalay s’attachera à répondre à quelques-unes des questions que posent les voyages d’Ibn Battouta : les récits du voyageur sont-ils crédibles ? Qu’est-ce qui pousse cet infatigable globe-trotter à accomplir un si long voyage sur une si vaste étendue ? Comment expliquer qu’un tel personnage soit resté si longtemps largement inconnu de nombre de chroniqueurs et d’historiens, et demeure souvent à l’écart des préoccupations d’aujourd’hui ? Quel était l’état de Dar el Islam au XIVe siècle au regard du monde musulman d’aujourd’hui ? Peut-on parler d’une actualité d’Ibn Battouta ?

Entrée : 5 € (membres/élèves du CCA/demandeurs d'emploi : 3 €)



LA FRESQUE DEDIEE PAR LES ENFANTS DE TANGER A LA MEMOIRE D'IBN BATTOUTAH EST ALLEE REJOINDRE SA SŒUR JUMELLE MONTEE PAR LES ENFANTS DE CHAUMONT-GISTOUX (BELGIQUE)

Finalement le défi a été relevé. La fresque montée par les enfants de Tanger en juin 2003, à la mémoire d'Ibn Battoutah, le grand voyageur universel, à l'occasion du 700ème anniversaire de sa naissance le 24 février 1304, a quitté Tanger pour Bruxelles le 28 septembre 2004.
Elle était accompagnée par une délégation composée de quatre enfants ayant participé à son montage : Nada Chaal et Oumaïma Hasnaoui, toutes les deux âgées de dix ans, Anouar Yassine, 11 ans et Adam Essaghir, 14 ans, ainsi que de quatre adultes : Madame Zohra Gharroudi, directrice pédagogique de l'école Al Oula, Hodaïfa Mezzour, professeur à l'Institut Technique et président de l'association Marshan, Ahmed Essaghir, professeur en arts plastiques et Rachid Taferssiti, co-initiateur du projet et président de l'association Al Boughaz.

Pour accueillir la fresque, organiser l'exposition et le séjour de la délégation tangéroise, il y avait du côté belge : Mme Christine Keyeux-Schnöller, plasticienne tangéroise franco-belge, initiatrice du projet, Françoise-Florence Michel, présidente de Vagabond'Art, Dominique Laubain, directrice de l'école " Le Chemin des Enfants " à Chaumont, Didier Hautecourt, président de l'Association des Parents des Elèves, et André Keyeux, Médecin.
C'est le Centre Culturel Perez de Dion-Le-Mont qui abrita l'exposition des deux fresques : "Si Tanger m'était conté… La fabuleuse histoire d'Ibn Battoutah", montée par les enfants de Tanger, et "Sur les traces d'Ibn Battoutah de Tanger à Chaumont", montée par les enfants de Chaumont, qui associait Geneviève de Braban à un autre voyage, imaginaire celui-là, du grand voyageur tangérois en Belgique. Elle figurait avec le N°10 dans le parcours des artistes, organisé par Vagabond'Art, qui comptait pas moins de 58 expositions.

Elle fut la vedette de ce parcours puisque son vernissage, le 3 octobre, était l'occasion retenue par les artistes participants pour offrir un cocktail au cours duquel ils se présentèrent individuellement aux invités et aux visiteurs.
L'ambassadeur du Maroc en Belgique, Monsieur Mustapha Salaheddine, en déplacement au Maroc en raison de la visite officielle du Roi des Belges dans notre pays, y était représenté par Mme Amina Zaki, attachée culturelle. Cette dernière était également présente au dîner Couscous Royal, sous tente caïdale, à la pisciculture de Bonlez, offert par l'Ambassade au deux délégations, belge et tangéroise, impliquées dans cette exposition.

Pouvons nous parler d'opération de rapprochement "réussie" ? Oui ! Sûrement. Le pari a été gagné par Christine Keyeux, la véritable cheville ouvrière du projet, qui y a cru depuis le départ avec Rachid Taferssiti, pour savoir affronter et supporter toutes les difficultés. Stoïquement. Surtout quand nous constatons que les réticences du début, camouflées par de beaux sourires, ont été vaincues. A l'arrivée des Marocains, pour un petit enfant belge : "Les arabes sont gentils quand ils sont petits. Une fois grands ils nous tuent". Un enfant tangérois a paniqué de peur et ne voulait pas être hébergé tout seul chez une famille belge. Les deux filles tangéroises voulaient rester ensemble. Pourtant, suivant le programme, les enfants marocains devaient vivre au rythme des familles belges. Aller à l'école. Manger belge ou belgo-marocain, puisque les familles d'accueil avaient été informées des habitudes culinaires marocaines… Au bout de quelques jours… il fallait voir Oumaïma traverser en courant la cour de l'école pour aller prendre dans ses bras une toute petite blondinette belge et l'embrasser sur ses joues… l'aisance avec laquelle Nada répondait aux journalistes belges du "Soir" et "La Dernière Heure"… Adam vedette de football des récréations… et Yassine carrément enfant belge intégré dans sa nouvelle famille.

La meilleure preuve en est ce message remis aux enfants tangérois au cours de la réception qui leur fut offerte à l'occasion de leur départ par l'Ecole de Chaumont :

"Pour Nada, Oumaïma, Yassine et Adam : Ibn Battoutah (le texte manuscrit est respecté)… formidable voyageur qui, 700 ans après sa naissance, a fait se rencontrer les enfants de Tanger, vous quatre, et les enfants de Chaumont, nous tous…
Attendus avec impatience, accueillis à bras ouverts, vous nous avez permis, pendant cette semaine, de créer des liens et nous l'espérons, vous avez apprécié votre séjour malgré les petits "couacs" qui arrivent toujours quand il ne faut pas.
Partir la tête pleine de souvenirs mais les mains vides, nous semblait insupportable. C'est pourquoi nous (l'association des parents), vous offrons par l'intermédiaire de Sarah, le Tee-shirt de l'école, à chacun de vous.
Nous ne pouvons être présents physiquement mais nous sommes et serons tous présents en pensée tout au long de votre voyage de retour vers vos familles à qui vous transmettrez, nous en sommes sûrs, toute notre amitié.
Une petite citation (pas de chez nous mais tellement vraie) : "on ne perd pas ses amis, on s'en fait de nouveaux", vous en êtes la preuve.
Au revoir et pas Adieu".


Pour sa part la presse belge a assuré une bonne couverture à cette rencontre :

Ainsi dans le "Match" du 6 octobre, avec un texte sur deux colonnes accompagné d'une reproduction de la fresque en couleur, on pouvait lire :" …Pendant quelques mois le travail des enfants de Chaumont sera suivi de messages et contacts avec Tanger, puisque l'exemple à suivre vient de ce port de l'histoire de cultures, de religions et de nationalités différentes. Les fresques des enfants de Tanger et des enfants de Chaumont seront exposées ensemble dans le Centre culturel de Chaumont-Gistoux en Octobre 2004…"

Le " Le Soir " du 2 octobre titrait " Vagabonder en zone franche " un article d'une demi-page avec une photo des enfants tangérois en classe, qu'accompagnait ce commentaire : " Les enfants de Tanger et de Chaumont ont appris à se connaître. Et à faire preuve de tolérance. "

La revue " Wavre - Capital ", réservait les pages 28 et 29 à cette activité avec pour titre "Vagabond'Art, une exposition vagabonde en zone franche ".

Le " Vlan-Braban Wallon " consacrait une page entière : " Une invitation à vagabonder… Sur les traces d'Ibn Battouta ".

Pour la " La Dernière Heure " du week-end des 2 et 3 octobre, Ibn Battouta est l'invité de Vagabond'Art et " les enfants de Tanger et de Chaumont sont réunis par de colorés collages ". En illustration une photo de Christine Keyeux faisant visiter l'exposition avec comme légende : " Les voyages d'Ibn Battouta auront permis la création de splendides fresques mais aussi la rencontre de deux communautés ".

Dans " Vers l'Avenir " du samedi 2 octobre on retrouvait un article sur quatre colonnes ayant pour titre " De Tanger à Chaumont " ainsi qu'une photo de l'arrivée de la délégation tangéroise. Nous pouvons y lire entre autres : " Par cette activité, les organisateurs cherchent à abolir les frontières. Ils espèrent que cela permettra la naissance d'une amitié entre ces deux nationalités. Le président de l'association Al Boughaz aspire à ce que l'expérience ne s'arrête pas là. " J'espère qu'on pourra prolonger l'expérience en inversant les rôles. Ce serait bien que des enfants belges puissent venir chez nous afin qu'ils puissent raconter chez eux la vie de Tanger. "…Les organisateurs sont épuisés par toutes les démarches qui ont été nécessaires, tant d'un point de vue administratif, financier et humain. Mais pour Christine Keyeux, l'aventure n'est pas encore finie. " Je tire une telle satisfaction de cette expérience que j'espère pouvoir la renouveler un jour. "


Pour réussir à déplacer la fresque tangéroise Christine Keyeux et Al Boughaz ont su compter sur la collaboration des services de la Wilaya de Tanger, la Délégation de la Wallonie-Bruxelles à Rabat, les services du Consulat de Belgique à Casablanca, le Groupe Bourass de Tanger et l'établissement Al Oula.

Tanger a pu répondre à l'invitation de Chaumont-Gistoux et de Vagabond'Art, avec son parcours d'artistes, grâce à Mme Christine Keyeux-Schnöller, qu'il faut féliciter et remercier pour la qualité des travaux produits ainsi que pour sa ténacité et sa persévérance qui lui ont permis de braver toutes les adversités rencontrées.

Cette participation à la " ZONE FRANCHE " de Chaumont-Gistoux se concrétise grâce également au soutien effectif de la Commission Générale des Relations Internationales (CGRI), de la Communauté Française de Belgique, du Parlement de la Communauté Française de Belgique, à la direction et à l'association des parents des élèves de l'école " Le Chemin des Enfants " à Chaumont , du Centre Culturel Perez de Chaumont-Gistoux et de l'Ambassade du Royaume du Maroc en Belgique.

Les organisateurs saisissent cette occasion pour remercier les agences Héracles Tours, Nouzbegtrans et Nord Assurances, pour la diligence avec laquelle il ont su traiter les opérations concernant cette action, ainsi que toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à la réussite de cette opération, en particulier les membres d'Al Boughaz et de l'Association Marshan.