Lotfi AKALAY
Meilleurs voeux
Bonne année 2006
"Bonjour cher ami. L'année dernière à la même époque, tu m'avais adressé un voeu de prospérité pour 2005, tu te souviens ? Eh bien sache que cette prospérité promise par toi n'est pas venue, rien ! walou ! que dalle ! Quand tu m'as dit que tu me la souhaitais du fond du coeur, moi, que veux-tu, j'y ai vraiment cru à ce fond du coeur qui est le tien. J'étais heureux, je me suis répété chaque mois et même chaque jour : mon ami m'a souhaité beaucoup de prospérité, et comme c'est quelqu'un de sérieux qui ne dit pas n'importe quelle sottise, je suis sûr que la propérité va me tomber dessus comme un caca de mouette sur la tête d'un poisson volant (ça lui apprendra à voler, bien fait pour sa gueule de poisson, au lieu de se tenir tranquille au fond de l'océan, il est allé voir se qui se passe dans l'atmosphère et.... splatch ! il a reçu une belle merde de mouette en pleine gueule. La prochaine fois, il saura qu'un poisson, c'est fait pour nager, se promener dans les algues, manger plus petit que lui, et, s'il n'est pas avalé par plus grand que lui, finir dans ma poêle à frire pour le plus grand bonheur de mes papilles gustatives à condition que les épines soient assez grosses donc visibles donc retirables de mon râtelier. Avec du citron dessus, c'est parfait.). Bon, je ferme la parenthèse et je poursuis. Où en étais-je déjà ? cet imbécile de poisson volant m'a fait perdre le fil de mon récit. Tant pis,
Ah oui, j'ai trouvé : "cher ami, ton voeu de propérité, je l'ai attendu comme un con et il n'est pas venu, je suis toujours en train de me demander comment je vais rembourser l'épicier, le boucher et mon coiffeur. En plus quand j'ai dit à ma femme que nous allions être prospère en 2005, elle s'est jetée à corps perdu (ça pour être perdu, il est perdu, pourvu qu'on ne le retrouve pas vu l'état de délabrement où l'a mis le poids des ans) dans les dépenses et a refait toute la maison. Donc grâce à toi, tous les meubles ont changé, les nouveaux sont là, mais il va falloir que je les vende au quart de leur prix au premier venu parce que tes voeux n'ont pas tenu leur promesse. Moralité : tes voeux de proppérité de cette année 2006, tu peux t'asseoir dessus jusuq'au gros colon. Tu m'as eu une fois, ça me suffit. Et si tu n'es pas content, tiens ! je t'envoie une paire de voeux en pleine gueule, ça t'apprendra à te payer ma tête. Qui va payer l'épicier et le boucher maintenant, hein ? Bon, je suis prêt à te pardonner et même à accepter de ta part d'autres voeux, mais à une condition : que ces voeux-là soient au porteur ou barrés. Salut." Pcc. L
Bonne année 2004
Au seuil de cette année 2005 de leur ère, qui est devenue la nôtre depuis près de deux siècles à coups de canonnière, je vous souhaite beaucoup de succès dans tout ce que vous entreprendrez qui ne se fera pas aux dépens de votre prochain même s’il le mérite.
Je saisis cette occasion pour vous transmettre mes vives condoléances pour la mort violente, survenue dans le courant de la dernière semaine du dernier mois de l’an 2004, de tous les chapons, dindes, dindons et dindonneaux de la planète. J’ai aussi une pensée émue pour tous les canards, boiteux inclus, qui ont eu le tort d’avoir gonflé leur foie à les rendre aussi gras que les fossoyeurs et festoyeurs de cette nuit de la saint Sylvestre qui s’annonce bien arrosée, pas autant toutefois que le sont les littoraux d’Indonésie, de Sri Lanka et des autres pays sinistrés du sud-est asiatique. Acceptez mes vœux et souvenez-vous que, tels les juifs, chrétiens et musulmans, les meilleurs ne sont pas toujours les plus pieux.